Diese Nacht (Werner Schroeter, 2008) DVDRip VOSI

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hiru
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Diese Nacht (Werner Schroeter, 2008) DVDRip VOSI

Mensaje por hiru » Mar 12 Ene, 2010 21:26

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Título original: Nuit de chien
Director: Werner Schroeter
País: Alemania, Francia, Portugal
Año: 2008
Reparto: Pascal Greggory, Elsa Zylberstein, Jean-François Stevenin, Bruno Todeschini, Amira Casar, Nathalie Delon, Sami Frey, Bulle Ogier, Eric Caravaca, Filipe Duarte, Nuno Lopes, Teresa Tavares, João Baptista, sabel Ruth
Duración: 110 min.
Guión: Gilles Taurand
Música: Eberhard Kloke
Fotografía: Thomas Plenert
Basado en el libro de 'Para esta noche' de Juan Carlos Onetti. (las primeras páginas del libro en el enlace.): http://www.puntodelectura.com/es/libro/para-esta-noche/.

Una ciudad sitiada, habitantes acorralados, una atmósfera política asfixiante, el fin de la Guerra Civil Española.
Ossorio, el protagonista, es el centro de una historia sombría de miedo y persecución, de una trama abigarrada e intensa que, además de su connotación política y de su tono policial y aventurero, parece demostrar que los seres humanos, por azar o por voluntad, frecuentemente caemos en lugares vacíos, sin escapatoria: en trampas que se parecen al propio destino.

http://leelibros.com/biblioteca/?q=node/71857
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La película:
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Los subtítulos en ingles en formato .srt:
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General
Nombre completo                  : G:\EMULE-temporales e incoming\incoming2\Diese.Nacht.(Werner.Schroeter.2008).DVDRip.avi
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Codificando librería             : VirtualDubMod build 2540/release

Video
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Audio
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Duración                         : 1h 56min.
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Schroeter, le retour d’outre-nuit

Philippe Azoury

Diva. Le plus baroque des cinéastes allemands signe un film hanté par le fascisme, adapté d’un roman de Juan Carlos Onetti.
Nuit de chien, de Werner Schroeter, avec Pascal Greggory, Amira Casar, Elsa Zylberstein, Sami Frey... 1h57.

Werner Schroeter n’apprécie guère le titre français de son dernier film, gardé par la production par fidélité à la traduction française du livre de Juan Carlos Onetti dont il est une adaptation. Il lui préfère incontestablement le titre hispanique, l’original (Onetti était uruguayen), Para esta noche. « Ça dit mieux l’importance du moment présent. Moi, je ne me retourne jamais. »

On peut tenir Werner Schroeter pour un des plus grands cinéastes en activité et ne pas être toujours d’accord avec lui : Nuit de chien est un beau titre, aussi, qui dit autre chose : la meute qui rôde, des nuits à aboyer avec les plus forts, pas toujours les mêmes d’un soir à l’autre, des alliances chiennes, et traîtres, et puis quelques bas instincts humains, du côté du caniveau et des bas-fonds du rêve, ceux qui vous emmènent tout droit au cabaret. Tout cela, d’ailleurs, est dans le film qui ne ressemble à aucun autre : raffiné, insolent, opératique, lyrique, sensuel. Ténébreux et libéré.

Un film que l’on observe faire, avant d’y plonger, intrigué par cette façon de saboter les repères du temps : atmosphère noire des dernières heures du fascisme, taxis-berlines remontant le quai sur lequel est amarré un bateau pour la terre libre, un bateau qui pourrait bien repartir vide si les milices qui tiennent la ville refusent encore de délivrer les billets. Un homme en imperméable (Pascal ­Greggory), qui regarde depuis un quai de gare la ville haute, un homme descendu d’un train désuet à la recherche d’une femme qui n’a laissé qu’une cigarette encore chaude et un disque rayé. Il la cherche le long des rues désertes et trempées, se heurte à des marins gitons, frères de querelles, à des putains fatales et retombe vite sur des vieux amis : l’homme à l’imperméable a été un temps connu dans cette ville, voué à un grand avenir politique, il aurait pu faire un Premier ministre parfait s’il avait su troquer l’idéal pour le cynisme. Aujourd’hui, il est le paria, le chien. Le temps d’une nuit, il sera le centre d’une danse politique et sauvage. Autant de ­linéarité surprendrait presque de la part de Schroeter. Certes, ceux qui ont vu, au début des années 80, le Règne de Naples ou Palermo le savent capable de prendre à bras-le-corps la forme historique en s’en jouant. Mais nous sommes quand même, cette fois, face à une forme totalement différente de son dernier film en date, le très claustro . Schroeter parle de Para esta noche comme d’un film « ouvert, plus en communication avec le public ».

La reconstitution historique est traitée sur un mode ironique, féroce, avec une garde-robe et des détails décoratifs empruntés à un large spectre temporel (1913-2008) : « Onetti a écrit le roman en 1943, inspiré par sa rencontre avec deux hommes qui s’étaient échappés de l’Espagne franquiste. Mais Onetti n’a pas voulu dater le livre de l’émergence du franquisme, il lui a donné cette note intemporelle : l’éternel et universel désastre de l’être humain. Il a inventé une ville imaginaire, Santa Maria. Et Santa Maria, c’est ici, c’est partout, c’est hier, c’est demain, c’est toujours... C’est aujourd’hui, aussi... » La cité noire de nombreux romans de l’œuvre tentaculaire d’Onetti (la Vie brève, le Chantier, Laissons parler le vent, Quand plus rien n’aura d’importance...), Schroeter l’a retrouvée à travers plusieurs villes du Portugal, en particulier Porto. Le film est né de l’insistance de son producteur, ­Paolo Branco. « Paolo me savait gravement malade d’un cancer de la gorge. Il insistait beaucoup pour qu’on fasse un troisième film ensemble [après le Roi des roses et Deux, ndlr]. Il m’a amené le roman d’Onetti, que j’ai lu en diagonale et, aussitôt, je me suis mis à écrire avec Gilles Taurand. Onetti, c’était le contraire du capitalisme? : un homme qui a vécu avec son intelligence seule. »

Le film peut se voir comme essai sur la liberté. Envers et contre tout. Schroeter emploie assez souvent, au long des conversations, le mot « utopie » pour savoir précisément de quoi il retourne. Sa vie entière relève d’une geste libre. « Je suis arrivé au cinéma presque par hasard, car je suis quelqu’un qui a toujours manqué d’ambition –Maria Callas, la messagère de Dieu, m’avait appris combien l’ambition est le contraire de l’activité artistique. J’avais arrêté des études de psychologie après trois semaines et j’envisageais reprendre mes activités de putain. J’avais fait ça quelques mois, à Mannheim, et c’était très instructif, je crois ; j’avais une clientèle de père de famille, très dans le cliché d’époque : mon fils ne me comprend pas, ma femme ne me comprend pas... Bref, mes parents n’étaient pas enchantés à ce que je reprenne mes activités érotiques, aussi ils m’ont encouragé à m’inscrire dans une école de cinéma, tout à fait théorique. Moi qui suis tactile, j’ai tenu trois mois, avant d’aller au festival underground de Knokke-le-Zout. Là, dans une atmosphère de liberté incroyable, j’ai découvert les films de Gregory J. Markopoulos (qui ont influencé mes premiers films, je ne connaissais ni le cinéma de Warhol, ni Jack Smith) et je suis tombé amoureux d’un garçon de 25 ans, qui répondait du doux nom de Rosa Von Praunheim. Rosa ne supportait l’autre qui si l’autre était créatif, alors je me suis mis à faire des films avec la caméra 8mm de mon enfance pour lui faire plaisir. Un an après, mes premiers films étaient montrés dans un cinéma d’art et essai à Munich. Puis j’ai acheté une Baulieu 16mm et j’ai enchaîné les films avec mes amis qui constituaient une famille (Magdalena Montezuma, Candy Darling, Christine kaufmann, plus tard Margareth Clémenti, Bulle Ogier, Isabelle Huppert). En 1969, j’ai tourné Eika Katapa, et, de fil en aiguille, la télévision me passa commande de films, puis les gens du théâtre et de l’opéra sont venus à moi. »

L’œuvre de Schroeter court maintenant sur quarante ans, faites de 40 films et de 75 mises en scène d’opéras. Sur ces 40 films, qu’en reste-t-il ? Au mois de novembre dernier, la Viennale, sans doute, aujourd’hui, le festival le plus cinéphile au monde, a rendu hommage à Schroeter. En dépit des recherches lancées par Hans Hirch et son équipe, seuls quinze films ont pu être réunis, certains dans un état préoccupant. Il y manquait ni plus ni moins que la Mort de Maria Malibran, son chef-d’œuvre de la période underground, devenu impassable en salle tant la copie tombe en poussière (une version vidéo en état moyen est visible sur Ubu.com).

Abandonnée, en ruine, gangrenée, malade... voilà en quel état se trouve scandaleusement aujourd’hui cette œuvre immense. Celle-là même devant laquelle la critique a toujours employé le terme de décadence. Sale ironie. Malibran, Willow Springs (le film préféré de Fassbinder), Flocons d’or, ­Salomé, Weisse Reise, soit les grands films de sa période underground constituèrent, entre 1969 et 1978, une esthé­tique de l’isolement qui donnait à sentir une forme de désagrégation lente et raffinée, à partir de gros plans de visage, de séparation entre la bande-image, comme venue du cinéma muet, et de la bande-son ; mélangeant airs d’opéras et vieilles chansons calypso. « Je hais, dit-il, toute idée d’académie. » Schroeter composait de ses mains (peignant les décors, cousant les costumes) des miniatures camp qui se moquaient des grandes séparations européennes (culture haute contre culture basse). Lui préfère toujours rejouer Cocteau, la Callas, le muet, Genet, croiser l’opéra et la musique des bouges.

L’étiquette underground a pesé lourd, a fini par devenir une prison. Le Règne de Naples, Palermo, ou, aujourd’hui, Nuit de chien sont, dans sa filmographie, des films qui font imploser l’étroit placard de l’expérimental, fut-il grand crin. A Vienne, en novembre, Ingrid Caven et les acteurs de Nuit de chien montèrent sur scène pour chanter et célébrer un ­Schroeter lui-même très fatigué, dépassé par la maladie. Il ne se levait que pour offrir à chacun des roses rouges, qu’avec élégance, il plaçait dans les cheveux des filles et à la boutonnière des garçons. Il y avait là comme une dernière mise en scène de la mort au travail, où l’homme et ses films faisaient un dernier signe avant de s’enfoncer dans la nuit.

Mais la mort, cette fille de mauvaise vie, attendra. Schroeter, en ce mois de décembre à Paris, va beaucoup mieux. Il a vaincu la maladie, travaille comme un fou à une mise en scène qui aura lieu en janvier, répond sans souffler aux interviews. D’un café à l’autre, il tient à marcher dans les rues de Paris saisies par le froid. Et les films, à leur tour, vont revenir à nous, la Cinémathèque française, celle de Munich, de Lisbonne, de Berlin et de Madrid vont joindre leurs efforts pour restaurer son œuvre, lançant un chantier qui devrait courir jusqu’en 2012. On songe, en écho, à cette citation du Jules César de Shakespeare que Schroeter a tenu à lire lui-même deux fois, en ouverture et en conclusion de Nuit de chien : « De tous les prodiges dont j’ai jamais entendu parler, le plus étrange, pour moi, c’est que les hommes ont peur, voyant que la mort est une fin nécessaire qui doit venir quand elle doit venir. »

A Venise, lors de la présentation du film, ces mots à valeur d’épitaphe glacèrent le sang. Aujourd’hui, devant cet homme ressaisi, ils ont la sonorité métallique d’un bras de fer lucide : « Maintenant, je sais ça, la brutalité, la violence sont créés par ceux qui ont peur de la mort. Assassiner les autres, c’est espérer se trouver éternel. L’appropriation propre au capitalisme va dans le même sens. Ça rejoint aussi mon seul sujet, depuis toujours, dans ma vie comme dans mes films, qui est la quête de l’amour. Celui ou celle qui refuse d’être quitté, l’appropriation dont ils font preuve, est, elle aussi, une forme d’assassinat. En 1968, la mère de mon fils était tombée amoureuse de mon amant, un jeune artiste peintre américain. Elle était enceinte de quatre mois, ils se sont mariés et ont eu mon fils. J’étais heureux, vous ne pouvez pas imaginer. J’avais libéré ces deux êtres. Il faut ouvrir les bras, laisser partir, c’est cela la vie. En 1981, j’avais été chez Michel Foucault, qui avait écrit un texte fantastique sur la Mort de Maria Malibran. Chez Foucault, il y avait deux téléphones. Le second était pour la seule personne qui avait ce numéro, un jeune garçon dont il était amoureux et qui n’appelait jamais. Mais il était heureux en attendant ce coup de fil qui ne venait jamais... C’est cela, la liberté. »

http://www.onetti.net/es/descripciones/azoury
Viajamos por la superficie del cuadro, a bordo de la cámara, y por momentos recitamos un fragmento de la obra de Shakespeare, Cesar, que procede de este modo:
¡De todas las maravillas que yo he oído contar, la mas extraña para mi es que los hombres tengan miedo! ¡Visto que la muerte es un fin necesario, cuando haya de venir, vendrá!
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Desollamiento de Marsias
Pintado por Tiziano
¡Marsias va a ser desollado! Apolo, ten piedad . . .
Aquí contextualización a propósito de las primeras imágenes y el cuadro de Tiziano, sobre una tragedia de los antiguos Griegos, con Marsias como motivo central:

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El cuadro original.
Según la mitología griega, Marsias era un sátiro, criatura mitad hombre mitad carnero, estrechamente ligado al dios Dionisio y a los bacanales. Oriundo de Celea, se hizo famoso tocando la flauta de la diosa Atenea.

Como diosa de la sabiduría, de las artes y los oficios, Atenea era una virtuosa de la música. Un día se dispuso a tocar la flauta junto al río y observó su reflejo en el agua. Al notar cómo sus mejillas se hinchaban, deformando sus rasgos, se horrorizó y arrojó el instrumento para no volver a usarla jamás. Allí fue que Marsias la encontró y aprendió a tocarla maravillosamente.

Marsias se convirtió en el mejor flautista de todos, venciendo a cualquiera que lo desafiara. Su soberbia llegó a tal punto que se atrevió a decir que su flauta sonaba mejor que la lira de Apolo, el poderoso dios que entre todas sus virtudes se encontraban la música, la poesía y las artes. El dios no tardó en enfrentarlo en un concurso musical. El jurado lo formaron las nueves musas y como premio, el vencedor podría hacer con el perdedor lo que quisiera.

Apolo tocó su lira y naturalmente venció a Marsias. Algunas versiones dicen que el dios acompañó con su voz el sonido de su divino instrumento; otras, que Marsias efectivamente tocó mejor que Apolo, pero luego el dios colocó la lira boca abajo y tocó la misma melodía, algo que el sátiro no pudo igualar con su flauta. De todas formas, las musas le otorgaron la victoria a Apolo, quien hizo uso de su premio, imponiéndole al sátiro el castigo de ser desollado vivo. Clavó su piel en un árbol y a medida que su sangre fluía, iba naciendo el río que lleva el nombre de Marsias.

Este episodio mitológico del concurso de Apolo y Marsias funciona como una metáfora de la eterna lucha entre los aspectos apolíneos y dionisíacos de la naturaleza humana, el caos y la mesura, tan opuestos y complementarios a la vez. En su obra El nacimiento de la tragedia, Friedrich Nietzsche desarrolló estos conceptos, cambiando la visión racionalista de los antiguos griegos que imperaba hasta entonces.
http://sobregrecia.com/2010/01/05/el-mi ... y-marsias/


En La Flauta de Marsias de María Wiesse ( Leyendas de música, Lima, 1950)...
Marsias, en una colina, a la caída de la tarde hace resonar su flauta. Sonido suave y elegíaco. Se le acerca un sátiro.

Sátiro.--¿Dónde aprendiste a tocar el carrizo, Marsias?

Marsias.--Encontré esta flauta cerca de una fuente. Allí la arrojó Minerva porque le fatigaba la respiración el modularla y temía malograrse la forma de los labios. Yo la recogí y sobre sus agujeros posé mi boca en [15] amoroso gesto: Y ella me obedece dócilmente. En ella cantaré como los pájaros, imitaré el murmullo de los arroyos; los rumores del campo, el hálito de la brisa entre las ramas de los árboles. Soy ya un eximio tocador de flauta.

Sátiro.--Pero no podrás competir con la lira de Apolo. En las cuerdas de su instrumento él evoca el amor y la ternura, hace gemir el dolor y la melancolía.

Marsias.--Apolo no puede superarme en el arte de la armonía. Lanzará dardos de oro sobre el mundo, mostrará su belleza en su carro de luz, pero el sonido es mío. El sonido resuena gracioso y limpio --como agua de la fuente-- en este carrizo, que una diosa abandonó, y con él emocionaré el corazón de todos los habitantes de la comarca.

Sátiro.--No te envanezcas; Marsias. Los dioses suelen vengarse de quien los desafía. (Aparece Apolo. Lleva su lira).

Apolo.--¿Quién es el que modula la [16] flauta en estos parajes?

Marsias.--Soy yo, Marsias, el pastor.

Apolo.--(Tomando la flauta).--Este es el instrumento que Minerva tocaba, olvidando la sabiduría, que es su atributo y su propiedad.

Marsias.--Yo lo encontré tirado, a la vera de las aguas, y con él, he de dar deleite a los hombres.

Apolo.--(Templando suavemente su lira).--Eres vanidoso, Marsias. . . El arte exige sencillez y humildad. . . Los dioses no han otorgado el arte a los mortales para que se enorgullezcan.

Marsias.--Te desafío, Apolo. Yo tocaré mi flauta, tú la lira. Y los habitantes de estas regiones decidirán cual de los dos lo ha hecho con más pureza, emoción y gracia.

Apolo.--Acepto tu desafío, Marsias. Pero, ¿te sometes a mis condiciones, si salgo vencedor en este torneo musical?

Marsias.--Me someteré. No creo ser vencido por ti, Apolo. Siento que [17] en mí habita el espíritu de la música. Euterpe me ha favorecido con sus dones, y ya me oirás . . .

Apolo.--Te oiré, Marsias. Jueces serán las ninfas, los faunos, los sátiros, y también los mortales de esta región, que ellos tienen un juicio muy certero.

Marsias.--No temo a su juicio. (Aparecen ninfas, sátiros, faunos y hombres. Forman círculo alrededor de Apolo y Marsias).

http://evergreen.loyola.edu/tward/www/m ... wiesse.htm

Marsias podía también ser un sátiro:
Los Agus satirums (en griego Σάτυροι, Satyroi) eran criaturas masculinas —las sátiras son una invención posterior de los poetas— que acompañaban a Pan y Dioniso, vagando por bosques y monte. A menudo se relacionaban con el apetito sexual y los pintores de vasijas los representaban con erecciones perpetuas.

Otro relato:
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Las Orejas del Rey Midas

La diosa Atenea había inventado la flauta doble. Cuando la soplaba conseguía arrancarle hermosas melodías.

Una noche, en que Atenea estaba tocando la flauta en un banquete, Hera y Afrodita comenzaron a reírse en secreto.

Atenea se preguntaba porqué. Entonces se sentó ala orilla de un arroyo a tocar y cuando vio su aspecto ridículo, con las mejillas hinchadas mientras soplaba la flauta, la arrojó al arroyo con una maldición para el que la encontrara.

Tiempo después, Marsias encontró la flauta en el arroyo y consiguió arrancarle deliciosas melodías. Tanto que decidió competir con el dios Apolo.

Apolo llamo a las musas y al rey Midas que tanto apreciaban la música para que actuaran como jurado. Marsias tocaría la flauta y Apolo la lira.

Los dos tocaron sus instrumentos pero el jurado no pudo ponerse de acuerdo porque ambos dieron un espléndido concierto.

Entonces Apolo dijo: Te reto a que toques tu instrumento al revés como lo hago yo. Apolo dio vuelta la lira y siguió tocando.

-¡Yo no puedo hacer eso! Replicó Marsias.

-Entonces Apolo gana, dijeron las Musas.

-Eso es muy injusto, dijo el rey Midas-Su instrumento no se lo permite.

Como las musas eran nueve, Y Midas solo uno, ganaron ellas.

Apolo dijo entonces a Marsias:-¡Tu debes morir, por retar a al mismo dios de la música a una competencia! Y diciendo esto lo mató.

Después a Midas lo llamó burro y le tocó las orejas que comenzaron a crecer al instante, convirtiéndose en orejas de burro.

El Rey Midas avergonzado, corrió a cubrirse las orejas con un gorro frigio. No quería que nadie se enterase de su desgracia.

Pero su peluquero no tuvo más remedio que enterarse cuando lo fue a visitar para que le cortase el cabello. Midas lo amenazó de muerte si le contaba a una criatura viviente el secreto de sus orejas.

El secreto quemaba en el pecho del peluquero, necesitaba repetirlo desesperadamente.

Entonces viendo que no había nadie a su alrededor, cavó un hoyo a la vera del río Pactolus, se agachó y susurró dentro del hoyo: -El Rey Midas tiene orejas de burro.

Tapó el hoyo con arena, asegurándose que su secreto estaba bien enterrado y se fue aliviado.

Pero una caña comenzó a brotar y les susurró a las otras hierbas:

-El rey Midas tiene orejas de burro. Pronto los pájaros escucharon la noticia.

Justamente pasaba por el lugar un hombre llamado Melampo, que comprendía el lenguaje de los pájaros. Melampo le contó a sus amigos y luego fue delante del rey Midas y le dijo:

-¡Quítate el sombrero, quiero ver tus orejas de burro!

El rey Midas, sorprendido, primero le cortó la cabeza al peluquero y más tarde se mató a si mismo por la vergüenza.
Última edición por hiru el Lun 22 Dic, 2014 18:51, editado 24 veces en total.

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locutus
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Re: Diese Nacht (Werner Schroeter, 2008) DVDRip VOSIng.

Mensaje por locutus » Mar 12 Ene, 2010 21:33

Pues el del póster de la película, así de perfil, parece Bruce Willis... :roll:

A ver si despejo el HD. Gracias por el aporte, hiru.

hiru
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Re: Diese Nacht (Werner Schroeter, 2008) DVDRip VOSIng.

Mensaje por hiru » Jue 11 Mar, 2010 00:07

Es Pascal Greggory.
Aquí van mas:
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y añado al primer post un texto donde se habla con Werner Schroeter

EDITO: para añadir al primer post subtítulos en formato .srt en ingles

Editado a 10/03/2010 para añadir algo de contexto sobre las primeras imagenes de la pelicula